
Il y a 5000 ans on pratiquait déjà en Inde l’art
de la médecine védique qui est principalement basée sur le son.
Tous les guérisseurs traditionnels comme les chamans, les oracles,
les balayeurs de maladie, les sorcières, mais également les moines bouddhistes utilisent
le son pour chasser les mauvais esprits, pour influencer positivement l’harmonie de la personne,
pour demander la protection d’esprits plus puissants.
Au Népal, en Inde et au Tibet la force
de son est quelque chose de très réel. Il est omniprésent dans la vie quotidienne au Népal.
On peut l’observer dans la cité royale médiévale de Bhaktapur.
Des cloches y retentissent
sur les toits de tous les bâtiments sacrés. Les sons de tous les temples se mêlent
aux tintements des cloches que font sonner les passants et aux mantras que récitent les moines.
Toutes les grandes fêtes des Newar,
comme par exemple la Gaï Jatra (fête des morts) ou Dasain (fête nationale du Népal) articulent
leur rituel autour du thème du cycle de la transformation – le principe cosmique qui est la base
de toute la vie et qui rend la vie possible. Dans le son, avec sa création, son évolution et
sa disparition, on retrouve ce principe de transformation. Et ce n’est donc pas surprenant
que le son accompagne en permanence la vie.